Pour Ingrid, et aussi pour ma maman, pour ce qu’elle ne m’a pas donné, et à qui je pardonne :
L’enfance a disparu le jour où tu es partie
En me laissant seule sur la route
Je suis devenue une adulte,
Encore hésitante et fragile
De toi je sais qu’il restera cette petite
Particule d’énergie que je reconnaitrai,
Le jour dans le soleil et dans les arbres
La nuit dans les étoiles
La lumière est partout, pourquoi
Ne nous a-t’on appris que le noir ?
Je renonce à la tristesse et aux pleurs
Je préfère me souvenir de la douceur
De tes yeux, et du droit que tu m’as donné,
Le droit de sourire et de ne pas mourir